Le mois d’août, c’est le mois des récoltes de bleuets sauvages biologiques au Lac-Saint-Jean. Et puisque ces petites perles bleues tiennent la vedette de notre nouvelle collation Patience Fruit & Co, nous tenions vraiment à nous imprégner du décor dans lequel elles sont cultivées et à en apprendre davantage sur les différentes facettes de cette culture dite « sauvage ».
Ceci étant dit, c’est avec grand enthousiasme que nous nous sommes rendus au Lac-Saint-Jean, dans les champs de notre principal producteur de bleuets sauvages : Les Bleuets sauvages du Québec, lors de cette magnifique journée ensoleillée du mois d’août. Lors de notre escapade, nous étions également accompagnés de la charmante équipe d’Oatbox, qui comme nous, s’intéresse de très près aux vertus de cette petite baie bleutée. D’ailleurs, on vous conseille très fortement de jeter un coup d’œil à leur délectable boîte du mois de septembre, contenant de délicieux bleuets sauvages du Québec : www.oatbox.com/fr/
Un décor enchanteur
Dès notre arrivée à la bleuetière, nous avons eu le souffle coupé à la vue des champs tout bleutés qui se tenaient devant nous. Le décor était littéralement digne d’une carte postale! Il faisait beau, pas trop chaud, c’était parfait! Tout était si beau et bien aménagé, qu’on avait presque de la difficulté à croire qu’ils s’agissaient-là de populations sauvages.
Comme nous l’a gentiment expliqué Francois-Daniel, représentant au développement des affaires chez Les Bleuets sauvages du Québec, les populations de bleuets sauvages sont de plus en plus aménagées de la sorte afin d’en faciliter la cueillette et d’en améliorer le rendement. Auparavant, quand la technologie ne le permettait pas encore, on récoltait les bleuets sauvages à la main, directement dans la forêt. Aujourd’hui cette technique ne représente plus qu’environ 5% de la production totale de bleuets sauvages biologiques récoltés au Lac-Saint-Jean, puisqu’on a désormais recours à de petits tracteurs faits sur mesure.
Une petite baie qui se démarque
Dès notre arrivée, il a fallu se retenir de ne pas dévorer tout ce qui trouvait sur notre passage, parce que c’était littéralement comme se retrouver dans un buffet de petits fruits savoureux, remplis d’antioxydants! En plus, on dirait que quand on sait que c’est bio, c’est encore plus tentant de manger sans retenue. Et le goût, ah, le goût… Que dire du goût? Sucré… unique… sublime! Juste pour le goût, ça valait honnêtement le détour! Pas étonnant que le Saguenay-Lac-Saint-Jean soit le plus grand producteur de bleuets sauvages biologiques au monde!
Comme nous l’a expliqué François-Daniel, les bleuets sauvages sont vraiment considérés comme de petits bijoux locaux et contribuent énormément à l’économie de la région.
Pendant notre petite promenade dans les champs, nous avons bien sûr eu le plaisir de prendre plusieurs clichés photo, mais également de poser toutes sortes de questions à notre ami François-Daniel! En autres, nous lui avons demandé ce qui différenciait les bleuets sauvages des traditionnels bleuets de plantation. Voici ce qu’il nous a répondu :
1. Leur goût et leurs propriétés nutritives
Les bleuets sauvages sont plus sucrés et leur chair est plus colorée. Par ailleurs, ils contiennent deux fois plus d’antioxydants que leurs cousins cultivés dans les plantations1.
2. Leur mode de culture
Les plants de bleuets sauvages sont impossibles à transplanter! Ils doivent donc absolument pousser de manière naturelle! De plus, il y a seulement deux façons de provoquer l’expansion du bleuet sauvage : les feux de forêt et le rasage des plantations existantes.
3. Leur taille
Le bleuet sauvage est un bleuet nain, qui pousse au ras du sol, alors que les bleuets de plantation proviennent d’arbustes qui peuvent être plantés à peu près n’importe où et atteindre des hauteurs dépassant les 180cm.
Après avoir dévoré plus d’une livre de bleuets sauvage chaque (sans exagération!) et avoir capturé quelques moments, il était maintenant temps reprendre la route et de dire au revoir à ce beau comté bleu… Mais que dire des innombrables images que nous avions désormais plein la tête et du sentiment de fierté qu’était le nôtre, de cultiver un aussi bon petit fruit, ici, chez nous! Décidément, malgré sa petite taille, le bleuet sauvage d’ici n’a rien à envier aux autres baies de ce monde!
Nous espérons de tout cœur vous avoir donné l’envie de visiter cette belle région du Québec. En attendant, si cet article vous a creusé l’appétit, sachez qu’il y a désormais une nouvelle collation contenant des bleuets sauvages séchés de la région, disponibles un peu partout dans les épiceries et magasins d’aliments naturels du Québec!
Source :
1 www.wildblueberries.com/