Plusieurs gens l’affirment haut et fort: les aliments issus d’une agriculture locale sont souvent bien meilleurs au goût et selon certains chercheurs, plus nutritifs. Coup d’oeil sur un mouvement mondial qui est loin de s’essouffler: le locavorisme.
Qu’est-ce qu’on entend par manger « local »
Lorsqu’on mange « local », cela veut dire qu’on privilégie l’achat et la consommation d’aliments frais ou transformés qui sont produits à proximité de chez soi plutôt que dans un autre pays. Pour certains, ce sera d’acheter des aliments qui sont produits dans la même province ou localité, alors que pour d’autres, ce sera d’acheter des aliments canadiens lorsque la disponibilité et la saisonnalité des aliments ne sont pas au rendez-vous. Manger local, c’est aussi acheter un produit qui répond à des critères précis sur la façon dont l’aliment a été produit et vendu (bio, culture responsable, confiance de la qualité du produit, emballage, etc.).
Dans la foulée, le terme « locavore » a été inventé par Jessica Prentice, dans le cadre d’un défi qu’elle lançait à la population de San Francisco en 2005, proposait la définition suivante : ne manger que des aliments provenant de moins de 100 miles (160km) de leur maison. Depuis, le mouvement ne fait que s’intensifier.
Plusieurs bénéfices à manger « local »
Manger « local » a plusieurs impacts, tant au niveau individuel, communautaire, économique et environnemental:
1. Une meilleure qualité
On choisit de manger « local » afin d’avoir un produit de meilleure qualité, frais et de meilleur goût.
2. Plus de nutriments
On mange « local » pour avoir des aliments plus riches en vitamines. En effet, certaines études affirment que plusieurs nutriments comme les vitamines A, C, E et la riboflavine pourraient être perdus dans le processus de transport sur une longue distance, même lors d’excellentes conditions d’entreposages.
3. De meilleurs prix
On mange « local » pour opter le plus souvent possible pour des fruits et légumes de saison qui sont généralement moins chers et plus nutritifs.
4. Une planète en santé
On mange « local » pour diminuer les coûts écologiques liés au transport et la production de gaz à effet de serre, notamment le CO2 qui contribue au réchauffement de la planète.
5. Être bien informé
On mange « local » pour connaître la provenance des aliments qu’on mange et même parfois, pour avoir la chance de connaître les producteurs personnellement.
6. Une économie locale rayonnante
On mange « local » pour favoriser l’économie et la force du dollar canadien en plus de créer des emplois à l’échelle nationale.
Si on décide d’aller encore plus loin dans le mouvement, on peut même se créer un jardin à la maison. C’est un autre moyen de diminuer le coût de notre facture d’épicerie et d’avoir les aliments les plus frais possible.
Pourquoi aller chercher ailleurs alors que nos terres ont tant de produits à offrir?